Qu’est-ce qui motive les jeunes à aller en pèlerinage jusqu’au Campo da Graça?
Lors de toutes les éditions des Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ) les jeunes sont invités à venir en pèlerinage jusqu’au lieu de la Vigile. Cette nouvelle édition des JMJ n’est pas une exception. En effet, tous sont invités à se mettre en route, en toute hâte, avec Marie, en direction du Campo da Graça.
Nous sommes partis sur les routes et nous avons voulu comprendre ce qui motive les jeunes à partir en pèlerinage malgré le soleil intense et la chaleur extrême.
Cristina, une pèlerine de Slovaquie, qui a commencé son pèlerinage près de la station Campo Grande, affirme que ses principales motivations étaient le partage de moments avec d’autres personnes et de ressentir l’énergie des JMJ. De son expérience aux JMJ de Lisbonne, Cristina affirme que ce qui lui plait le plus c’est : l’esprit de convivialité avec ses guides spirituels – les pères jésuites – et de pouvoir partager ses sentiments avec d’autres participants de son groupe.
Josiane et ses amies originaires de Hollande, malgré la chaleur intense, ont-elles aussi décidé de se diriger vers le Campo da Graça. Elles ont l’expectative de pouvoir revoir une fois de plus le Pape, de pouvoir ressentir des émotions fortes et d’être en communauté malgré le fait qu’il y ait des différentes nationalités.
Margareta, aussi slovène, a profité de ce pèlerinage pour méditer les mystères du rosaire et tout particulièrement le thème des JMJ Lisbonne 2023, c’est-à-dire, la visitation de Notre Dame à sa cousine Élisabeth. Elle a aussi profité pour réfléchir sur sa vie. Cette pèlerine affirme encore qu’elle a pu surmonter la chaleur intense à l’aide de quelques pauses pour se reposer, déjeuner et prier.
Quant à Sónia, une pèlerine d’Espagne, elle est motivée par sa foi en Jésus-Christ ainsi que par son sont époux. Sónia se sent particulièrement enthousiaste par ce qui vas arriver et par ce qu’elle va ressentir, car ce sont ses premières JMJ.
Julie, membre d’un groupe de pèlerins français qui ont débuté leur marche en la cathédrale de Lisbonne, affirme marcher lentement depuis près de trois heures. Pour elle, cette semaine l’a permise de « parler à beaucoup de personnes, d’avoir du temps pour penser à Dieu lors des messes et lors des échanges sur ses expériences spirituelles ».
Après avoir marché, Lorenz confesse que, pour lui, le plus grand défi du jour est le soleil intense qui rend la marche plus difficile. Cependant, il se dit motivé « à rencontrer la foi lors de ces JMJ et à se renforcer davantage en elle ».